La joconde
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La Joconde est le portrait d'une jeune femme, sur fond d'un paysage montagneux aux horizons lointains et brumeux.
La femme porte une robe et, sur la tête un voile noir transparent. On remarque que totalement épilée, conformément à la mode de l'époque, elle ne présente ni cils, ni sourcils. Elle est assise sur un fauteuil dont on aperçoit le dossier à droite du tableau. Ses mains sont croisées, posées sur un bras du fauteuil. Elle se trouve probablement dans une loggia : on peut voir un parapet juste derrière elle au premier tiers du tableau, ainsi que l'amorce de la base renflée d'une colonne sur la gauche. À l'arrière plan se trouve un paysage montagneux dans lequel se détachent un chemin sinueux et une rivière qu'enjambe un pont de pierre. On peut remarquer une cassure de la ligne d'horizon. La tête de la Joconde sépare le tableau en deux parties dans lesquelles l'horizon ne se trouve pas au même niveau.
La source de lumière provient essentiellement de la gauche du tableau.
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Sourire à peine esquissé, un peu énigmatique : bien-être ? (giocondo, en italien : heureux, serein) Mélancolie ? Moquerie ? Le sourire de la Joconde constitue un des éléments énigmatiques du tableau, qui a contribué au développement du mythe. Son sourire apparaît comme suspendu, prêt à s'éteindre. Ce sourire est remarquable puisque il est l’un des premiers dans l’histoire de la peinture.[
Pont : symbole du temps qui passe, passage entre le paysage humanisé, réel, et le paysage imaginaire, entre la vie et la mort (?)
Visage mis en relief grâce à des effets d’ombre et de lumière pour donner à la chair plus de réalisme.
Cheveux libres, recouverts d’un voile léger et transparent.
Lac de montagne
2. Deuxième plan : paysage humanisé (couleurs dominantes : roux, ocre). Chemin relié au lac de montagne. A la Renaissance, motif conventionnel pour suggérer la profondeur
Mains sans bijoux, croisées avec grâce sur un bras du fauteuil: relâchement,