La haie d'aubépines proust
L’extrait, composé de deux phrases, se caractérise par une énumération de comparaisons : celles-ci façonnent la structure du passage. En effet, chaque segment comporte une comparaison. Toutes celles de la première phrase confrontent les fleurs à des éléments matériels de l’église : la haie d’aubépine est assimilée à une suite de chapelles, le quadrillage de clarté formé par le soleil s’apparente à celui créé par la verrière,… Toutefois, la dernière des comparaisons ne suit pas ce modèle : elle compare des éléments similaires et plus importants à savoir les aubépines et les églantines.
Deux atmosphères se succèdent dans la première phrase. Le début du passage traduit une impression de repos, voire de mort qui se ressent dans les termes choisis par Proust : « chapelles », « disparaissaient sous », « reposoir », et « posait », mais également dans le recours à de nombreuses relatives qui ralentissent le rythme du texte auxquelles s’ajoute l’abondance de sifflantes et de nasales. Puis, les mots « clarté », « parfum », « étincelant », « nervures », « flamboyant » et « s’épanouissaient » marquent un retour à la vie. C’est le soleil qui signale la rupture, symbole