La guerre du pacifique
Le terme de guerre du Pacifique est généralement employé en Occident pour désigner cet ensemble de conflits, bien que tous les pays concernés n'aient pas été bordés par l'océan Pacifique et que les combats ne se soient pas limités aux opérations navales[1]. Du point de vue de l'Empire du Japon, cette extension de la guerre sino-japonaise fut officiellement appelée guerre de la Grande Asie orientale (大東亜戦争, Dai tōa sensō?). Après la guerre, le terme de guerre de Quinze Ans (十五年戦争, Jūgonen Sensō?) est entré en usage au Japon, faisant remonter le conflit à l'invasion de la Mandchourie en 1931.
L'extension du conflit à partir de sa base continentale en Chine et en Indochine, débute en décembre 1941, à partir de l'entrée en guerre officielle de l'Empire du Japon contre les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Australie. Les Japonais connaissent des succès fulgurants au début du conflit et s'emparent de vastes territoires mais sont lentement repoussés par la supériorité industrielle américaine. Le théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale se distingue du théâtre européen par le rôle capital joué par les marines de guerre dans le dénouement du conflit. En revanche, les crimes de guerre du Japon Shōwa n'ont rien à envier à ceux de l'Allemagne. Ce conflit eut d'importantes conséquences en affaiblissant les puissances coloniales européennes qui connaîtront toutes la phase de décolonisation après la guerre. La guerre se termine avec la capitulation sans conditions du Japon le 2 septembre