la globalisation financière
Le volet financier de la mondialisation comporte au moins trois dimensions :
géographique (mobilité des capitaux d'un pays à un autre) ; fonctionnelle (le marché de capitaux était compartimenté : marché monétaire et marché des changes, marché boursier lui-même divisé entre celui des actions de sociétés et celui des obligations publiques et privées, etc ; et temporelle (les marchés fonctionnent aujourd'hui 24/24 H et de plus en plus en temps réel).
Les flux financiers forment le secteur le plus bouleversé par l'interopérabilité mondiale et les technologies de l'information d'où leur rôle important dans les phénomènes de mondialisation en général.
Sous l'influence des différents acteurs, le FMI et la Banque mondiale (consensus de Washington, 1989), ainsi que de la Communauté européenne (les « quatre libertés » de l'Acte unique, 1986) les marchés ont subi à la fin du xxe siècle une triple évolution (parfois nommée « les 3 D »):
déréglementation, abolition du contrôle des changes et des restrictions aux mouvements de capitaux, elle favorise les innovations financières ; désintermédiation ou accès direct des opérateurs aux sources de financement sans passer par des intermédiaires ; décloisonnement, c’est-à-dire éclatement des compartiments qui existaient que ce soit du point de vue géographique, fonctionnel ou temporel.
Aujourd'hui une sphère financière globalisée existe au cœur de l'économie mondiale.
Développement des marchés[modifier | modifier le code]
La globalisation financière a favorisé le financement de certaines entreprises et celui des balances des paiements. En supprimant les obstacles à la circulation des capitaux, elle a