Jennifer Yang
Marc Bizer
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La France regrettant : une explication de Du Bellay 19

Du Bellay a écrit ce poème, numéro 19 dans « Les Regrets », pour exprimer ses sentiments de frustration et regret pendant son voyage en Italie. Il s’agit d’une réflexion sur les contrastes de sa demeure et ce pays étrange, et le contraste entre ses aspirations professionnelles et la réalité décevante. Son utilisation de la forme d’un sonnet Pétrarquiste accentue cette ironie poétique, particulièrement signifiante et importante considérant le rôle considérable de Du Bellay dans la tradition humaniste.
Il commence, dans la première strophe, adresser son ami et son rivale poétique Pierre Ronsard avec le mot début « Cependant », indiquant l’anticipation d’une comparaison ou un contraste plus tard. Son utilisation de « tu » indique la familiarité de leur relation, qui contraste avec la nature haute des réussites de Ronsard comparés avec la déception de Du Bellay. Il développe un sens de la grandesse de la carrière de Ronsard avec trois allusions mythologiques. Il fait allusion à la « Cassandre » de Ronsard, le sujet de beaucoup de ses poèmes amoureux, puis une métaphore pour la poésie de Ronsard, et aussi une prophétesse de Troie célèbre. Du Bellay référence aussi le prestige des patrons de Ronsard, le roi Henri IV et le connétable Montmorancy. Ses allusions de « l’héritier d’Hector » et « notre François Nestor » servaient accentuer l’autorité de ces hommes, et aussi parodier le travail flatteur de Ronsard. Le rime « d’Hector » et « Nestor » souligne les connotations mythologiques et aussi accentue, par exemple, la tendance humaniste vers les allusions de l’antiquité. Hector a eu le héros de Troie, un exemple idéal de la piété, la prouesse, et la masculinité. La référence au Nestor implique une sagesse formidable dans le connétable Montmorancy. Ces allusions par Du Bellay, et aussi ses rimes « d’Hector » avec « Nestor » et « divine » avec « digne » accentue la bonne fortune