La fin de la monarchie absolue
Au XVIIIe siècle, la France est sous Monarchie absolue. En effet, le pouvoir détenu par le Roi Louis XVI, repose sur la Monarchie de droit divin, c’est-à-dire que le pouvoir du roi lui vient de Dieu. Par ce pouvoir de droit divin, Louis XVI était considéré comme un être au-dessus du commun des mortels, c’est un être sacré. De plus, le Roi règne en maître incontesté sur tout le territoire et possède tous les pouvoirs : judiciaire, législatif, exécutif et même le pouvoir religieux qu’il partage avec le Pape. La société, elle, est composée de trois ordres : le Clergé, la Noblesse et le Tiers-état. La tradition monarchique (depuis sa mise en place sous XIV) inscrit des coutumes tels que des libertés et des privilèges accordés aux ordres de la Noblesse et du Clergé qui contrairement au peuple (constitué du Tiers-Etat), ne paient pas d’impôts : la société du XVIIIe siècle est donc profondément inégalitaire. Une notion d’inégalité reprise aussi devant la justice car le roi, en plus d’avoir un pouvoir absolu, possède un pouvoir arbitraire qu’il lui permet d’envoyer un individu en prison sans raison valable, par sa volonté seule. D’autre part, les notions de libertés (liberté d’expression et d’opinion particulièrement), de droits sont réduit car le peuple doit obéir au roi et penser comme lui sinon il sera emprisonné ou condamné à mort. La liberté religieuse est aussi proscrite avec l’obligation de pratiquer le catholicisme qui est la religion du roi. En outre, le culte protestant est interdit depuis l’Edit de Fontainebleau signé par Louis XIV en 1685, visant à persécuter tous ceux qui refusent de convertir au catholicisme. Contrairement à la France, au XVIIIe siècle, l’Angleterre est sous Monarchie parlementaire qui est une monarchie constitutionnelle (non écrite) où le gouvernement, le roi, est responsable devant un parlement composé de la chambre des Lords (les