La femme et la chase
INTRODUCTION 1
LA RÉFUTATION DE LA THÈSE 2
LE SANG À L’ORIGINE DE L’EXCLUSION SOCIALE 4
L’ANALYSE 6
CONCLUSION 7
BIBLIOGRAPHIE 8
INTRODUCTION
Dans le cadre du cours sociologie de la famille, il m’a été donné de lire le texte « La femme et la chasse1 » d’Alain Testart paru en octobre 1986 dans le périodique La recherche. Chargé de la recherche au Centre national de la recherche, Testart s’intéresse à la société primitive. Son intérêt le mène a publié plusieurs ouvrages consacrés à l’organisation sociale des aborigènes australiens et à l’économie des chasseurs cueilleurs. Parmi ses ouvrages figurent : Des classifications duellistes en Australie (1978)2, Le communisme primitif(1985)3 et Essai sur les fondements de la division sexuelle chez les chasseurs-cueilleurs(1986)4. La division entre l’homme et la femme est au cœur de l’ouvrage à l’étude. Puisque que les peuples de chasseurs-cueilleurs semblent continuer le mode de vie du paléolithique, il est possible de s’y fier pour avoir une idée de l’origine d’inégalité des sexes. Ce texte sur l’inégalité sexuelle traite entre-autre de la division du travail, qui se transposent dans notre société actuelle, et le sang rapport d’exclusion sociale.
LA RÉFUTATION DE LA THÈSE
La thèse la plus couramment utilisée par les anthropologues pour expliquer l’inégalité des sexes est celle de la mobilité. Or, selon Testart : « La thèse de la mobilité n’est nullement absurde, elle prend appui sur la reconnaissance d’une incompatibilité de fait entre des contraintes biologiques et des contraintes d’ordre technique. Toutefois, cette thèse apparaît immédiatement comme dépourvue de toute pertinence aussitôt qu’on la confronte au détail de la répartition des tâches entre les sexes chez les chasseurs-cueilleurs. C’est-ce détail qu’il reste à présent à déterminer. »5.
Pourquoi remettre cette thèse en question? Si les femmes ne peuvent chasser à cause de leurs grossesses répétées et les enfants à