La façade atlantique des etats-unis
I. Un espace au coeur de la puissance étatsunienne
- Une domination ancienne…
- Le berceau des Etats Unis
- Les premiers colons ne rencontrent sur les côtes atlantiques du Nord des Etats-Unis aucune contrainte physique ou climatique majeure. Au contraire, les profonds estuaires fournissent d’excellent sites portuaires, en même temps que des ouvertures faciles pour l’intérieur (remontée des fleuves, reliés par la suite grâce à des canaux)
Boston (1631), Philadelphie (1681), New York (1664 après avoir été Neuve
Amsterdam) foyers de l’indépendance
- Un développement précoce
- Pêche + industrialisation (en utilisant la force motrice des fleuves côtiers qui dévalent des Appalaches – Fall Line -, la houille des Appalaches, le fer des Grands Lacs)
Un besoin de main d’oeuvre, que satisfait tout au long du 19ème siècle l’arrivée de 35 millions d’Européens, notamment par le port de New York
- … Qui se perpétue malgré la crise
- A partir des années 1970, la façade atlantique frappée par la crise qui touche les activités industrielles traditionnelles
- Des capacités de rebond : glissement des activités industrialo-portuaires des fonds d’estuaire vers le littoral ; développement des industries à haute valeur ajoutée et du tertiaire supérieure ; reconquête des friches industrialo-portuaires
Une prépondérance maintenue malgré la montée en puissance de la façade pacifique
II. Une interface mondiale servie par un réseau de transport diversifié et
Performant
- Une position charnière entre un arrière-pays qui est l’un des premiers greniers du monde et un puissant avant-pays, le continent européen (avec des connexions à la façade pacifique, par les liaisons transcontinentales et aussi le canal de Panama)
- Une fonction d’échanges rendue possible par les exceptionnelles densités et qualité des infrastructures de transport
- Une concentration de grands ports regroupés en « grappes portuaires », de Boston à