Façade atlantique des etas unis
1/ Lieu d’arrivée des premiers émigrants européens : ils y trouvèrent des plaines fertiles, des sites portuaires favorables (fond d’estuaires) et des facilités de relations avec l’arrière-pays par la vallée de l’Hudson (canal Erié).
2/ L’eau, sous ses différentes formes, contribue à organiser de l’espace, donc à le mettre en valeur : le littoral accueillant est relié à l’arrière-pays par des les voies d’eau naturelles, qui ont été aménagées pour la navigation : ainsi les Grands Lacs qui constituent l’hinterland jouent un rôle majeur dans la prospérité de cette façade.
3/ L’urbanisation : cette façade s’inscrit dans une région anciennement et fortement urbanisée où le poids des villes est majeur (Québec, Halifax au Canada, la Mégalopolis des Etats-Unis entre Boston et Baltimore, Tempa, Houston, Véra Cruz sur le golfe du Mexique) – la population, avant tout urbaine, vit dans de grandes villes (l’urbanisation rime avec métropolisation).
Ces différentes formes de mise en valeur ont favorisé les échanges.
II/ L’origine des flux d’échanges
1/ Les richesses naturelles : la « fall line » a permis le développement de l’industrie textile et de l’énergie hydraulique – ce qui a favorisé l’accumulation des capitaux, qui ont pu ensuite être investis ensuite dans l’exploitation du charbon des Appalaches, puis dans celle du pétrole du golfe du Mexique.
Le déséquilibre entre les richesses naturelles (hydrocarbures, fruits, soleil, patrimoine artistique) et les niveaux de vie (plus faible au Mexique et plus élevé aux Etats-Unis et au Canada) sont à l’origine de flux de main d’œuvre (qui favorisent le développement des maquiladoras, situées à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis) et de capitaux (les investissements des firmes américaines dans les hydrocarbures et dans la hight-tech).
2/ L’industrie : la région du Nord-Est des Etats-Unis a été le berceau du processus d’industrialisation américain. Si les premières