La durée concrète
Dans cet extrait de l’ESSAI SUR LES DONNEES IMMEDIATE DE LA CONSCIENCE, Bergson, exprime le fait que la vie intérieure est une durée concrète, une interprétation fluide et sans séparation.
On peut donc se poser la question de comment comprendre la durée concrète ?
Dans une première partie, nous verrons ce qu’apporte l’organisation des états de conscience antérieur.
Puis dans une deuxième partie, nous chercherons à comprendre qu’est ce qui définie la qualité d’une conscience.
Et, pour finir, dans une troisième partie, nous analyserons la façon dont Bergson conceptualise réellement la durée concrète.

Pour commencer nous verrons ce qu’apporte l’organisation des états de conscience antérieure. En effet, dans son analyse Bergson, nous fait comprendre que pour lui, la durée concrète correspond en premier lieu à l’organisation des états de conscience antérieure. Il compare d’ailleurs cette organisation à une mélodie. Malgré ça, il nous explique que si le sujet reste « bloqué » sur cette organisation, il cessera alors de durer. Mais il se doit de garder en mémoire l’antériorité de sa conscience car dans ce cas là aussi, il cesserait de durer. Il doit alors seulement prendre en compte son état actuel et ses états antérieurs afin de les organiser d’une certaine façon.
Dans sa recherche, Bergson a essayé de comprendre ce qui définit la qualité de conscience. Pour lui, cette qualité change lorsque l’on se concentre sur un seul aspect de la vie, ou sur un seul moment. Car cette analyse seulement basée sur un instant particulier rompt la continuité de la conscience, et sa qualité en tant qu’être pensant et donc par la même occasion la durée concrète de sa vie intérieur.
Bergson, conceptualise donc la durée concrète comme la vie intérieure dont l’interprétation se doit d’être fluide et sans séparation, afin que la conscience puisse s’y référer de façon simultané a son action présente sans que ça n’interfère dans l’espace.

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