La crise scolaire
Publié le 5 février 2010, dans la rubrique Burkina Faso.. envoyer l'article par mail envoyer par mail
L’Organisation nationale des élèves et étudiants libres du Burkina (ONEELB), à travers cette déclaration appelle les élèves et étudiant à la retenue. Elle reconnaît certes la légitimité de la lutte qu’ils mènent mais leur demande de s’investir pour sauver l’année.
Les récents développements de la crise en milieux scolaire et universitaire née des évènements tragiques de Koudougou ont démontré, si besoin est, que nous élèves et étudiants du Burkina Faso qui constituons la relève de demain, savons nous mobiliser et nous dresser face à l’injustice et aux dérives de toute autorité publique ayant en charge la gestion de la chose publique et du destin collectif. Cela est à notre honneur car il était impérieux pour nous d’honorer la mémoire de nos camarades élèves et étudiants. Toutefois, si notre aspiration légitime à recentrer l’Etat dans ses rôles régaliens, notamment assurer la sécurité des citoyens quels qu’ils soient et aussi leur assurer une justice équitable, a été entendue à sa juste mesure, nous ne devons pas pour autant perdre de vue que notre vocation première est notre formation scolaire et académique. Et ce, en créant les conditions optimales de sérénité pour le bon déroulement de nos années scolaire et académique. Ce qui ne semble pas à l’évidence être le cas ces derniers temps. En effet, depuis le 22 février 2011 les cours ont été perturbés et ensuite suspendus tant dans les établissements scolaires que dans les universités. Il en résulte des retards dans l’exécution des programmes avec de fortes incertitudes sur l’issue de l’année scolaire et académique si de telles situations devaient perdurer. C’est pourquoi nous en appelons à un sursaut de conscience des élèves et étudiants afin que dans un élan de responsabilité nous puissions nous investir ensemble pour la sauvegarde de l’année scolaire