La contrefaçon
D’après le président de l'Union des fabricants, Christian Peugeot, la contrefaçon serait devenue « un phénomène mondial aux conséquences économiques et sociales graves ». Pour lui la contrefaçon c'est beaucoup de pertes pour les entreprises et l’État. La contrefaçon est beaucoup plus ciblée sur les produits de luxe (Louis Vuitton, Ray Ban...) mais maintenant elle se développe sur tout. (Les cigarettes, les savons, les rasoirs, les parfums, les médicaments...). Ce qui peut justement être un réel danger pour les consommateurs. Aujourd'hui c'est la Chine qui est le premier acteur mondial de la contrefaçon.
Aux frontières de l'Union Européenne, en dix ans, sept fois plus d'articles de contrefaçon ont été saisi. En 1999 on peut constater que 25,3 millions d'articles sont saisis au frontières, ce qui est déjà énorme pour l’État. Mais chaque année le nombre de saisies d'articles de contrefaçon augmente de plus en plus. En 2004, le cape des 100 millions ont été dépassé, et on peut remarquer qu'en 2008 le nombre d'articles saisis est de 178,9 millions.
D’après le document remis à la ministre de l’Économie, Christine Legarde, au pays du G20, la contrefaçon leur coûteraient plus de 100 milliards de dollars par an. C'est a dire 70 milliards de pertes de taxes, 20 milliards pour lutter contre les réseaux, et 14,5 milliards en coûts liés aux décès attribués aux contrefaçons. Selon Bercy, en France, pour les entreprises françaises, la perte de chiffre d'affaires a été évalué à 6 milliards d'euros par an.
Pour remédier à tout cela, l'Union des fabricants propose que les pouvoirs publics agissent en « cinq angles d'attaques ». C'est a dire :
Améliorer la coopération internationale dans la lutte de la contrefaçon.
Renforcer les dispositifs juridiques.
Améliorer la réponse opérationnelle à la