la contraception
La contraception fut autorisée le 4 décembre 1967 avec la loi « Neuwirth ». Lucien Neurwith a occupé vingt ans de sa vie pour le combat pour l’autorisation de la contraception.
Document 1 Le document utilisé est un long article de deux pages extrait des Clés de l’actualité. Cet article est paru la semaine du 25 novembre au 1er décembre 2004 lors des 30ans de l’autorisation de l’interruption volontaire de grossesse. Ce document nous explique le fonctionnement de plusieurs moyens de contraceptions ainsi que l’historique de la contraception et les droits que possèdent les majeurs et les mineurs. Historique :
Après la première Guerre Mondiale, il a fallu repeupler la France. En juillet 1920, une loi interdit la contraception, condamnant même le simple fait d’en parler. Cette loi assimilait la contraception à un crime.
En 1942, l’avortement est classé crimes d’Etat et sanctionné par la peine de mort.
C’est en 1947, alors qu’il était conseiller municipal, que Lucien Neurwith comprend qu’il faut autoriser la contraception.
Les femmes le soutiennent. Certaines, comme le docteur Lagroua Weill-Hallé (fondatrice du planning familial), lance l’idée de maternité heureuse et non subie.
En le 8 mars 1956, la Maternité heureuse, ancêtre du Mouvement français du planning familial, est créée.
Au départ De Gaulle était réticent puis, en 1965, Mitterrand intègre dans sa campagne présidentielle ce combat pour la contraception. De Gaulle change alors d’avis.
C’est alors que le 4 décembre 1967 que la loi est créée. Elle permet l’accès à la contraception, sans autorisation des parents pour les mineurs. Désormais ce sont les femmes qui décident ou non d’avoir un enfant. Peut-on avoir accès à des méthodes contraceptives même si nous sommes mineurs ? En 1974, la contraception est autorisée aux mineurs sans l'autorisation de leurs parents.
Les centres de planification familiale, anonymes et gratuits pour les mineurs, prennent en