La comptabilité nationale
La comptabilité nationale est une représentation concrète méthodique et chiffrée du circuit économique national. Bien que procédant de l’analyse de circuit, la comptabilité se veut autonome par rapport à la théorie keynésienne, libre de toute allégeance envers n’importe quelle théorie, au service de toutes les théories.
La comptabilité s’est développée après la 1ère guerre mondiale avec notamment pendant la guerre avec des chercheurs comme Alfred Sauvy et Claude Gruson. La France a pu dès 1945 mettre sur pied une comptabilité nationale française originale. Elle était assez différente des comptabilités nationales anglo-saxonnes. Au fil des ans, le besoin de normalisation internationale se faisant ressentir, la France s’est peu à peu alignée sur les règles de comptabilité nationale définies et améliorées depuis 1953 dans le cadre de l’ONU. A partir de 70, ces normes ont été transposées dans le cadre de l’UE. Aujourd’hui la comptabilité nationale est en complète harmonie avec le système européen de comptes nationaux dit SEC 95.
C’est pourquoi, décrire la comptabilité nationale française, c’est en fait décrire le système universel de comptabilité nationale tout en restant dans une économie nationale. Cependant, elle permet aussi de vérifier les lois du circuit économique.
Chapitre 3 : Le circuit macroéconomique en comptabilité nationale
Elle renonce d’entrer à la double représentation comptable et graphique du circuit économique nationale. Elle commence par une description des opérations puis des agents.
Section 1 : Les opérations
Les opération correspondent aux flux dans le circuit keynésien. Les agents sont définis d’après les opérations principales. 3 catégories d’opérations :
* Opérations sur produit : toutes celles portant sur des biens ou services produits * Opérations de réparation relatives aux services producteurs. * Opérations financières : reposant sur des actifs ou passifs financiers.