Au coeur du monde numérique, l’industrie musicale tient une place prépondérante. A l’heure où chacun peut s’improviser artiste, producteur ou promoteur, les professionnels tentent de reprendre la main sur une industrie qui leur échappe…

En France, plus d’un million de personnes se connectent en même temps sur Internet pour des activités liées à la musique, soit 50 % de l’usage total du réseau. Le numérique apparaît aujourd’hui comme un formidable outil de diffusion et de promotion qui offre aux artistes et aux publics un vaste espace de communication et de partage, loin de l’industrie musicale “physique” et de ses nombreux intermédiaires : maisons de disques, distributeurs, publicitaires, etc.

A chacun sa communication

Aujourd’hui, nombre d’artistes optent pour l’autopromotion, gérant eux-mêmes leur communication, notamment grâce à la création de sites Web, de pages sur des réseaux sociaux tels Facebook ou Myspace ou encore de mise en ligne de vidéos sur YouTube ou Dailymotion. A l’image des Arctic Monkeys ou encore de Lily Allen, ces artistes misent sur le lien direct avec le public et sur le bouche-àoreille induit. Nul besoin d’être un professionnel de la communication pour diffuser son contenu et son image sur Internet, il suffit d’être audacieux et de provoquer le buzz. Ainsi, l’offre de musique numérique s’accroît de jour en jour, chacun y allant de sa com’ en amateur pour se faire connaître - artistes et groupes - ou faire connaître - bloggeurs, rédacteurs de webzines, fans - au risque finalement de se perdre dans la masse.

Retour des professionnels ?

Alors, comment assurer sa place au coeur de cette jungle d’informations musicales que nous fournit Internet chaque jour ? Face à l’afflux des nouvelles têtes et des nouveaux genres que l’on voit défiler en continu sur la toile, il devient compliqué pour tous les acteurs du secteur de se positionner. Les professionnels de la communication ont peut-être ici une occasion à saisir afin de venir en