La colombe poignardée et le jet d'eau
La seconde strophe ne comporte que des octosyllabes et les rimes sont classiques.
(on prendra pour mieux repéré, un « déploiement du dessin » avec ici le dessin et la remise en forme : ici
Problématique : Comment ce poème évoque t il la guerre ?
1) CALLIGRAMME
Dessin qui représente le thème du poème : « idéogrammes lyriques colorés »
Bassin : vers 22/23 en majuscule
-> peut être un œil, le O (pupille), terme de regards, yeux gris (v.14) donc le jet d'eau peut être des pleures
-> peut être une bouche : lèvres et jeux des sens
la colombe : oiseau emblématique de la paix et de l'amour
- poignardée, blessé par le « et toi »
- position figée, ailes déployés
- peut être qu'elle jaillie
le jet d'eau : le lien avec le 1er dessin se fait par l'allusion du « jet d'eau ». Mais prés d'un jet d'eau qui pleure et qui prie (vers 6) larme, pleure.
Le « ? » seul ponctuation du poème
-> calligramme composé selon un axe vertical (3 formes, 3 strophes) ascendant : jaillissent vers le firmament.
-> dessin qui à du sens le dessin du jet d'eau : pleure donc souffrance du titre => poignardé : ils se complètent
-> polysémie
2) LA SOLITUDE DU POETE :
Il s'adresse à plusieurs groupes de personnes possible :
* A ses amours perdus
Aux femmes qu'il à aimés : présenter par leur prénom = intimité renforcé
On reconnaît Annie et Marie (Laurencin) mise en valeur avec le « Et toi » (blessure de la colombe)
- assonance en « i » (répétition de son voyelle)
- allitération en « m » (répétition de son consonne) => lamentation, plainte
- métonymies (partie pour le tout) vers 1 : figure => vue lèvres => toucher fleuries => odorat
* A ses amis perdus
Parallèle de construction entre femme et amis
- toujours « OU » en anaphore (répétitions)
- citations de noms masculins mais avec noms propres => célébrité mais certaine non connu encore le « O » comme s'il leur parlait glissement du « vous » au « ils »