La cabinet de r flexion
Tiens mes frères !
Notre frère Serge n’est-il pas rattaché lui-même à un cabinet ? N’est-il pas en réflexion dans ce cabinet ?
Alors, est-ce un cabinet de réflexion ? Pour ainsi dire, des cabinets, j’en vois tous les jours; des cabinets médicaux, des cabinets d’avocats, des cabinets (les toilettes)…
En revanche, le cabinet où j’étais lors de mon initiation maçonnique était tout autre. Cette chambre obscure symbolisant une caverne donnait l’impression d’être vivante par l’animation de ses symboles, cela malgré son silence.
Je n’avais pas encore frappé à la porte du temple, que je subissais déjà une épreuve. En effet, je devais affronter le silence dans le cabinet de réflexion. Dans ce lieu où la conjugaison de la pénombre et du silence est certainement propice à l’immersion en soi. Le silence qui y règne annule toute diversion et me met face à moi-même. La relation au silence appelle souvent l’angoisse et la tentation immédiate de le rompre.
Ce silence me fit plongé dans mon passé, dans mon présent et dans mon futur. C’est à ce moment que ma réflexion a commencé. Le silence est considéré comme une très grande discipline spirituelle pour le franc maçon. Avec la maitrise de la parole vient celle du mental, avec la maitrise du mental, on atteint le but recherché, notamment l’intérieur de soi.
Cette caverne me donnait l’impression que je me trouvais très loin, comme au centre de la terre. Elle n’était éclairée que par la lueur d’une seule bougie, seul réconfort, qui pourtant malgré son humilité, m’offrait de sa richesse, celle de la vue. Elle m’ouvrit les yeux sur cette caverne habillée par ses symboles.
Tous ces symboles préoccupants me laissaient dans mon retranchement, mon introspection.
Là, un coq réveilla en moi le souvenir du levée du jour, « la lumière ». Il me fit penser à une effigie sur un étendard hindou, caractérisant le jour contre les ténèbres et notamment le symbole de la la vigilance.
Un crane prenait place, n’est-il