Le problème de la 3D ne peut être abordé sans comprendre ce que c’est que la vision 3D : c’est un phénomène lié à la télescopie des yeux. La tentative de restitution de la perspective qu’on voit avec les yeux au départ d’un support plat est une chose très ancienne et la façon la plus courante pour y arriver est de séparer l’image en deux images presque identique à la seule exception qu’elles ont été prises d’un point de vue différent, que ce soit de l’œil gauche ou l’œil droit, et de les superposer de façon décalée de manière à ce que le cerveau les rassemble pour former un effet de perspective. Ce qui est intéressant aujourd’hui et qui vous amène à vous interroger toutes ces questions réside dans l’évolution du cinéma qui est actuellement en train de quitter son support naturel, l’argentique, pour passer au numérique. La Belgique s’équipe de manière très efficace de la technologie numérique. L’image numérique, de façon simplifiée, est représentée par des lignes continues paires et impaires.
Quant à la technologie 3D, elle se distingue en deux voies : la cinématographique et télévisuelle. Au cinéma, on nous fait porter des lunettes pour voir deux images entremêlées, superposées alors qu’à la télé, est utilisé un procédé totalement différent : les lignes paires et impaires sont entrelacées et ont chacune le rôle de transmettre une image différente, les lunettes qu’on espère voir disparaître pour laisser aux seules trames entrelacées la tâche de produire tantôt l’image droite, tantôt l’image gauche et donc de restituer l’ensemble.
Aujourd’hui nous avons donc des opportunités technologiques que nous ne possédions pas précédemment. Les images des films en 3D, Avatar en est un exemple bien qu’il y en ait eu d’autres et qu’il y en aura sans doute encore, sont de plus en plus élaborées en post-production qui sont complétées avec des trucages extrêmement coûteux et absolument magnifiques. Ces traitements électroniques de l’image permettent aujourd’hui d’espérer de