La 1ère guerre mondiale ( 1914-1918 )
Le pays a l'âme nationaliste et patriote, on pense encore à la perte de l'Alsace et de la Lorraine en 1871. La France développe une peur de l'Allemagne. Certains hommes politiques, souvent de gauche, tentent de calmer les esprits et d'appeler à la paix, en vain.
La France vit dans l'illusion, le sentiment nationaliste est exagéré. Il y a une entente cordiale avec l'Angleterre et la Russie, alliance bancale mais perçue comme sérieuse par l'Allemagne. Les tensions augmentent. Le socialiste Jean Jaurès est assassiné le 31/07/1914, ôtant tout espoir de paix.
Aux funérailles de Jean Jaurès, le président Raymond Poincaré déclare que la France sera défendue par tout le monde, c'est l'union sacrée. Le pays tout entier se rassemble pour participer à l'effort de guerre, peu importe les classes sociales ou les affinités politiques.
La France n'est absolument pas prête à la guerre, mais elle pense l'être. Des comparatifs montrent que l'Allemagne est bien mieux équipée, son armée est beaucoup plus moderne : elle utilise l'automobile, le moteur Diesel ou l'aviation. L'organisation allemande est également bien supérieure.
Cette guerre apportera de nombreux évènements que la France et ses alliés n'avaient pas prévus : la violation de la neutralité belge, mais aussi des conflits dans les territoires ottomans, perses ou encore balkaniques. Bien d'autres pays entreront en guerre, et la Russie connaîtra sa révolution de 1917.
II. Les premiers combats
La guerre commence mal pour la France, le gouvernement choisit de fuir à Bordeaux. Les relations entre les militaires, les soldats et les civils se dégradent jusqu'à atteindre un point critique. Le général Joffre se révèle médiocre et, par sa faute, on compte 300.000 soldats français tués à la fin de 1914.
La guerre n'avance pas beaucoup, les morts s'entassent, c'est l'apparition des tranchées et de la vie qui va avec. L'équipement des soldats français s'améliore, notamment avec les casques. Victoire