L1 SVE RENNES (ETHOLOGIE)
L’homosexualité humaine
3 hypothèses :
- liée à un déterminisme génétique
- liée à des modifications hormonales
- liée à des origines éthogénétiques
1) Homosexualité et déterminisme génétique
Chez le rat, existence de gènes prédisposant à l’homosexualité.
on a isolé des souches homosexuelles.
Chez l’homme, on observe que l’homosexualité est plus fréquente chez les vrais jumeaux quand l’un d’entre eux est homosexuel.
Des chercheurs ont affirmé avoir identifié un gène qui pourrait être impliqué dans le déterminisme de l’homosexualité, le gène « GAY » pour le New York Time, 1991.
Le gène serait situé d’près ces chercheurs sur la région Xq28 du chromosome X.
Même si des facteurs génétiques étaient impliqués, cela ne signifie pas un déterminisme génétique, mais une éventuelle prédisposition.
Ou plutôt des effets indirects (codages psychologiques) qui augmentent la probabilité de devenir homosexuel.
2) Homosexualité et modifications hormonales
Dans la mesure où la testostérone est importante pour la libido, on peut penser que l’homosexualité pourrait être liée à une perturbation hormonale.
déficit en testostérone pour les mâles
excès de testostérone pour les femelles.
Sur 27 travaux réalisés en 1987 : 3 travaux seulement montrent une baisse hormonale chez les hommes. Mais c’était des consommateurs de marijuana.
Les traitements hormonaux de l’homosexualité ont toujours été un échec.
Des injections de testostérone à des hommes homosexuels renforcent leur orientation.
c’est logique puisque la testostérone joue un rôle important dans la libido.
Donc pas de relation claire entre hormone sexuelle et orientation sexuelle.
3) Homosexualité et origine éthogénétique ?
L’une des découvertes les plus intéressantes de ces dernières années est que la testostérone masculinise le cerveau, donc oriente, en plus des caractères physiques, le comportement sexuel des animaux.
Ainsi l’hypothalamus