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Chaque chapitre est une histoire ancrée dans une saison, et les saisons s’écoulent au fil des histoires, douces et amères, poétiques, drôles. Italo Calvino a un remarquable talent pour nous faire vivre ses nouvelles qui toutes sont imbibées de cette chaleureuse écriture italienne que j’aime tant. Ses histoires sont comme des tableaux, on les voit, on les respire, on les ressent. Qui n’a pas ressentit ce que Marcovaldo ressent, cet homme attentif à tous ces petits détails de la nature qui s’infiltre là où on s’évertue à la chasser. Parfois, la ville reprend violemment le dessus, comme ce rêve d’été éclaté par l’intrusion d’un plateau de cinéma, d’autrefois, c’est la nature qui a le dessus, comme la neige ou cet arbre généreux qui rassemble des foules en liesse.
Citadine depuis toujours, vivant dans une immense mégapole, mais amoureuse de la nature et la cherchant partout, j’ai trouvé en Marcovaldo un personnage qui me parle plus que n’importe quel autre. Et quelle étrange chose que de lire cette histoire sur Marcovaldo cherchant un endroit du fleuve pas trop pollué pour pêcher, alors que moi-même, au