Khali
Fort malheureusement, vers le milieu des années 1980, les investissements importants dans différents domaines de travaux publics ont considérablement ralenti du fait des turbulences sociopolitiques provoquant ainsi la ruine de certaines entreprises et un ralentissement de l’élan entrepreneurial dans le domaine industriel. Un redressement de cette situation a été noté à la levée de l’embargo au milieu des années 1990. Mais la situation des entreprises n’a pas cessé d’évoluer en dents de scie.
Nous rêvons tous d’une Haïti « ouverte aux affaires », mais une Haïti où l’on fait des affaires dans le respect des lois assurant l’équité et protégeant les intérêts de l’État. Pour cela, il nous faut des cadres qualifiés au niveau de la commission nationale des marchés publics, et des acteurs bien imbus des règles du jeu au niveau privé. Il nous faut certes des normes et procédures claires et transparentes mais qui ne doivent jamais être si contraignantes qu’elles deviennent des éléments de blocage.
Aussi, doit-on mettre l’accent sur les éléments qui influent sur la validation de la procédure, l’approbation et l’entrée en vigueur du marché ; ceux qui peuvent mettre le marché en péril voire l’annuler, les actes qu’il faut poser et par ailleurs les engagements à respecter. Dans les lignes qui y suivront, nous essayerons, à la lumière de nos connaissances, d’en faire le point.
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Considérant que le développement d’infrastructures et d’équipements collectifs au bénéfice de toute la population est une nécessité pour la croissance économique du pays, l'Etat passe