Kafka et le postmoderne

2479 mots 10 pages
Franz Kafka est un écrivain d’origine tchèque et de langue allemande. Il est né le 3 juillet 1883 et est mort le 3 juin 1924. Il est l’auteur de plusieurs œuvres romanesque dont Le Procès (Der Prozess), Le Château (Das Schloss) et La Métamorphose. Ses œuvres, beaucoup lues dans les pays ayant en partage la langue française, ont été adoptées dans la littérature française. Celles-ci sont étranges : il voit sous un angle à lui des choses que nous croyons connaitre par routine et qu’il nous revèle que nous les connaissons pas en réalité. Selon Alexandre Vialatte, « ses plus grandes œuvres sont des cauchemars de scrupuleux rédigés par un ironiste et par un roi de la parabole sur un ton de procès verbal. » Le Procès, publié en 1926, après sa mort, aux éditions « Die Schmiede » à Berlin, est l’expression de l’esthétique de Kafka. De fait, elle est un mélange d’humour et d’absurde, le tout formant une gigantesque parabole sur la condition humaine. Elle relate l’histoire de Joseph K., homme paisible s’il en est, qu’on arrête, qui ignore de quoi on l’accuse et qui passe toute sa vie de liberté à défendre une cause qu’il ignore, dans un monde que rien n’explique, devant un juge qu’il n’atteint pas. Ce personnage meurt finalement de la main des bourreaux, égorgé dans une carrière. Ce roman de Kafka a suscité moult commentaires car il est ambigu, le style est impersonnel et « sec comme un procès verbal », les aventures des ses héros se passent au-delà de notre logique, dans un espace qui ne figure pas sur nos atlas. Ces éléments ont contribué à faire de Kafka un « empoisonneur » pour employer les mots de Vialatte. C’est pour cette raison que ce roman, classé dans la nouvelle génération de romans, sera lu sous l’angle du Post-moderne. Celui-ci est un courant qui depuis le début des années 60- et même bien avant- fait de nombreux adeptes. Le roman Post-moderne a ceci de différent qu’il se présent comme une écriture de rupture, de déconstruction, de transgression et

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