CENT ANS SOLITUDE de Gabriel Garcia Marquez Résumé : Cent ans de solitude est l'épopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, perdu quelque part dans une jungle de l'Amérique du Sud, et de sa plus illustre famille. Dans son isolement, Macondo vit d'abord dans un monde orienté vers la magie sous l'influence des gitans qui détiennent le savoir. Puis l'Histoire entre en scène, avec les deux fils du fondateur José Arcadio Buendia, et c'est une suite de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions. Après l'Histoire, c'est la civilisation qui vient bouleverser Macondo avec l'implantation d'une compagnie bananière, invasion de la civilisation industrielle américaine. Et ce sera le déclin, l'échec ; condamnée dès les origines par le culte de la solitude où elle s'enferme, la famille Buendia s'éteindra et un déluge détruira le village de Macondo. Cent ans de solitude est un théâtre géant où les mythes engendrent les hommes, qui, à leur tour engendrent les mythes, comme chez Homère, Cervantès ou Rabelais. C'est l'épopée symbolique de tout le Continent latino-américain à travers la fabuleuse saga d'un village perdu. - Présentation de l'éditeur - Les sources secrètes de Cent ans de solitude Extrait : L'air y avait une densité toute nouvelle, comme si on finissait juste de l'inventer, et les belles mulâtresses qui attendaient sans espoir entre les pétales sanglants et les disques passés de modes, connaissaient des offices de l'amour que l'homme avait oublié d'emporter du paradis terrestre. La première nuit où le groupe s'en vint rendre visite à cette serre à illusions, la splendide et taciturne doyenne, qui surveillait les entrées dans un fauteuil à bascule en rotin, sentit le temps revenir à ses sources premières quand elle découvrit parmi les cinq nouveaux arrivants un homme aux os saillants, au teint bistre, aux pommettes tartares, marqué depuis le commencement du monde et à jamais par la