Je m'appelle Latifa Zoubir
À travers une narration autodiégétique, L'auteur a le courage de témoigner du phénomène d''intégration ô combien souhaité par bon nombre de fils et de filles d’immigrants en France. Cette France, dont les valeurs de sa république se résument en trois mots (liberté, égalité et fraternité). Ces valeurs, sont-elles réelles ou bien juste décoratives sur les drapeaux français officiels qui papillonnent au-dessus des entrées des édifices gouvernementaux ?
Le malaise dont a souffert Latifa Zoubir a duré longtemps avant qu’elle ne se rende à l’évidence. Elle se rend compte que nier son identité ne fait qu'entrainer la personne dans un gouffre obscure où le ''qui suis-je'' se fait bourdonner sans cesse à l'oreille. En effet, Cette jeune franco-marocaine a bel et bien fait l’infaisable pour satisfaire son seul et unique souhait, celui de devenir française à part entière. Depuis son jeune âge, Latifa refuse d'être manœuvrée par la tradition et la culture religieuse de sa famille. Il n’en demeure pas moins que Latifa était, est et sera toujours convaincu que ses parents ont, en tout temps, fait tout ce qu’ils ont en leur pouvoir pour satisfaire ses besoins. Aussi, souhaitent-ils la voir jouir d'une vie équilibrée entre son appartenance à son pays d’origine le Maroc et son pays de naissance, la France.
Malgré les difficultés financières dont souffrent la majorité des immigrants magrébins en France, les parents de Latifa trouvent toujours le moyen de visiter le Maroc pour garder l’attache avec leurs origines. Or, certaines coutumes et traditions entreprises au bled ont fini par déclencher chez la jeune fille le refus d’appartenance aux racines. Latifa a fini par choisir « un côté » en se disant « je veux rentrer chez moi. Et la France, c’est chez moi1 ». Toutefois, elle savait que même étant là-bas, en France elle se sentait différente « Là-bas, je suis différente des autres mais je comprends à peu près comment le monde fonctionne, j’arrive