Je ne sais ni lire ni écrire

607 mots 3 pages
Je ne sais ni lire ni écrire

L’apprenti «ne sait ni lire ni écrire» pour lui le livre reste muet, mais l’auteur du Mutus Liber d’insister : Prie (écoute), lis, lis, lis, relis, travailles et tu trouveras Ora, lege, lege, lege, relege, labora et invenies.

Ne sachant «ni lire ni écrire», il lui reste le recueillement, l’écoute et le travail pour atteindre le sens de la lettre qui lui fait défaut.
« L’écriture, selon toutes les traditions, d’origine sacrée, représente un lien entre l’esprit et l’homme : elle est créée par l’esprit, mais destinée à l’homme qui utilisa les lettres pour représenter l’énergie primordiale créatrice qui fut manifestée par le verbe, le son... »

Nous dit Roger Guasco (le soleil brûle la rosée) Cette idée est la base du Sefer Yetsirah, livre de la formation.
La science de l’écriture également science du nombre, de la géométrie, est symbole et donc langage, qui comme cela vient d’être dit, fait le lien entre l’esprit et l’homme, entre l’homme et sa nature divine, entre l’homme et le divin.
Mais l’homme dans son évolution perdit ce sens divin de la lettre, s’éloigna de la tradition, la lettre servit le profane.
Le profane par son initiation revient à la tradition, à cette recherche du lien qui l’unit à l’esprit, il recherche ce sens premier de la lettre qu’il a perdu, il ne sait plus « ni lire ni écrire », il ne maîtrise plus l’alphabet...
L’alphabet, l’Alpha Béta , l’Aleph Beith א ב ...

De cette racine Aleph Beith א ב, le père, la source, qui évoque la force génératrice, la cause, le mouvement déterminant... la science des permutations (Temura) nous permet d’écrire Beith Aleph ב א : venir, entrer, arriver, évoquant l’idée de progression ... Beith
Aleph א s’écrit également Beith Vav Aleph ב ו א, évoquant l’action de naître, d’entrer, de venir ou parvenir.

L’apprenti qui vient de re-naître ne maîtrise donc pas la langue symbolique en usage dans la loge, langage, qui doit lui permettre d’entrer en harmonie avec la

en relation

  • Judaïsme souffrance maladie milieu hospitalier
    632 mots | 3 pages
  • Le cercle des poètes disparus
    346 mots | 2 pages
  • Fiche de lec
    1355 mots | 6 pages
  • Commentaire de l'enfant de jules vallès
    933 mots | 4 pages
  • Anthologie de poèmes
    3854 mots | 16 pages
  • a ne pas lire
    343 mots | 2 pages
  • Cliges
    771 mots | 4 pages
  • Candide
    1283 mots | 6 pages
  • J. du bellay
    1032 mots | 5 pages
  • Philosophie : le langage est-il le meilleur moyen de se faire comprendre ?
    2417 mots | 10 pages
  • Méthodo philo
    974 mots | 4 pages
  • Je ne sais ni lire, ni écrire...
    2828 mots | 12 pages
  • Tite live
    369 mots | 2 pages
  • Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?
    2577 mots | 11 pages
  • L'erreur des romanciers de croire qu'on a le temps de les lire
    1822 mots | 8 pages