Japon
Comment le Japon gère-t-il le risque sismique ?
D’après Le Figaro, « Le Japon est souvent cité comme modèle pour sa gestion de ces risques naturels ». Depuis 2007, le Japon a mis en place un système de prévention et d'alerte sophistiqué. En effet, un système d'alerte perfectionné aux raz de marée a été installé, avec des capteurs avancés en haute mer ce qui permet de signaler grâce aux médias les régions menacées après un éventuel séisme, dans un délai inférieur à quatre minutes. Les japonais ont planté de millions d'arbres et construit de hautes digues pour tenter de protéger les rivages aux endroits sensibles. Le Japon est également avancé dans le domaine de techniques d'amortissement des chocs sismiques des bâtiments. Ainsi, plus de 2 000 grands immeubles japonais sont équipés de systèmes «isolants», à l’inverse de moins de 400 dans le reste du monde. Les autorités ont imposé, pour tout permis de construire, une validation des plans par un organisme homologué, ce qui favorise des habitations avec des dispositions parasismiques satisfaisantes. D’autres techniques comme du béton spécial ou des canalisations antisismiques ont été également mises au point. Elles ont également élaboré un plan de routes de secours en cas de catastrophe, ainsi qu'un réseau d'abris pour stocker du matériel de survie. Enfin, dès la maternelle, dans toutes les écoles, des exercices de simulation et d'évacuation ont lieu plusieurs fois par an.
Ceci nous montre que le Japon limite les conséquences des séismes par un durcissement du principe de précaution poussé au maximum depuis 2007 par des systèmes d’alerte rapide, des barrages, des constructions d’habitation parasismiques, des routes de secours et par la formation d’évacuation de la population.
En surcroît, ces améliorations parasismiques, certes coûteuses, s’avèrent efficaces. Il suffit de comparer les conséquences de ce séisme et de celui d’Haïti de magnitude 7 pour juger de