Inégalité politique homme femme
En France, les femmes ont longtemps eu un statut juridique inférieur à celui des hommes. Leur égalité juridique n'est venue que dans les années 1960-70 (permission d'utiliser un carnet de chèque sans l'autorisation du mari, responsabilité parentale, etc.).
Malgré la loi de 2000, les partis politiques français peinent à présenter autant de femmes que d'hommes sur leurs listes, quitte à payer des pénalités financières. Ainsi, lors des éléctions législatives de 2002, où l'UMP présente 19,7% de femmes sur ses listes, l'UDF 19,9%, le PS et le PRG 34,6% et le PCF 43,8%, les partis politiques paient en tout 7 millions d'euros de pénalités.
En 2010, la part des femmes élues à l'Assemblée nationale est de 18,9% alors que la moyenne européenne est de 24,15%; pour comparaison, la Suède en a 47%,
-les Pays-Bas 41,3%,-la Finlande 40%,
-l'Espagne 36,6%, -Allemagne 32,8%,
-l'Italie 21,3%, -le Royaume-Unis 19,4%,
-la Lituanie 19,1% et en dessous
-la Roumanie 11,4%, -la Hongrie 11,2% - Malte 8,7%.
En 2009, la proportion de femmes élues en France au Parlement européen est de 44,4%.
Aux conseils régionaux, la proportion de femmes est de 48% (902 femmes) en 2010, et était de 47,6% en 2004.
Au conseils généraux, elle est de 13,1% (264 femmes) en 2008. Enfin, la proportion de femmes dans les conseils municipaux est de 35% en 2008 (181 608 femmes).
En 2006, la France est au 84e rang mondial en termes de femmes élues à l'Assemblée nationale et 21e sur les 25 pays membres alors de l'Union européenne.
Il y a entre 2007 et 2011 19,9% de femmes élues députées.
En 2011, il n'y a 2 femmes présidentes de conseils régionaux (Ségolène Royal, toujours pour les Poitou-Charentes et Marie-Marguerite Dufay pour le conseil régional de Franche-Comté).
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Une partie de la baisse de ce pourcentage s'explique par le recul du PCF, qui a alors l'habitude de présenter bien plus de candidates femmes aux élections ainsi que de la réticence des