introspection
L'introspection était la principale méthode utilisée aux débuts de la psychologie expérimentale, à la fin du xixe siècle. Mais diverses critiques sont apparues mettant en doute la capacité même d'un sujet à s'observer lui-même. Wilhelm Wundt, par exemple, évoque l'impossible « indépendance » de l'observateur par rapport à l'objet observé dans un tel processus et juge « comique » une telle approche2.
Dans le champ de la psychologie cognitive, l'utilisation des verbalisations concomitantes (think-aloud protocol) par des chercheurs comme Newell et Simon est parfois critiquée comme un retour de l'introspection.
Le processus d'introspection correspond, pour un mystique comme Saint Augustin, à un mouvement d'ascension vers Dieu en même temps qu'un examen de conscience
Le terme méditation (du latin meditatio) désigne une pratique mentale ou spirituelle. Elle consiste souvent en une attention portée sur un certain objet de pensée (méditer un principe philosophique par exemple, dans le but d'en approfondir le sens) ou sur soi (dans le but de pratique méditative afin de réaliser son identité spirituelle). La méditation implique généralement que le pratiquant amène son attention de façon centripète sur un seul point de référence1 .
La méditation est au cœur de la pratique du bouddhisme, de l'hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du yoga, de l'islam, de la chrétienté ainsi que d'autres formes plus récentes de spiritualité mais également médicale. C'est une pratique visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l'esprit, des états de conscience modifiés ou l'apaisement progressif du mental voire une simple relaxation, obtenus en se « familiarisant » avec un objet d'observation : qu'il soit extérieur (comme un objet