Depuis toujours, l’homme est passionné par ce qui l’entoure, passant de l’astronomie à la biologie, de la science à la philosophie, s’intéressant à tout ce qui englobe notre planète et même plus loin encore. Plus nous avançons dans le temps et plus nous apprenons sur nous et notre monde. Mais encore aujourd’hui, il nous reste beaucoup à savoir et nous connaissons qu’une infime partie des secrets de l’univers. L’un des sujets que l’humain étudie depuis très longtemps est son intelligence, sa conscience et son raisonnement. En fait, il s’intéresse à ce qui le caractérise et ce qui le différencie des autres animaux. De plus, nous nous demandons s’il est possible de transmettre ou imiter cette intelligence sur autre sujet qu’un humain, ce qui nous amène directement vers le thème de l’intelligence artificielle, ce sur quoi notre texte traitera aujourd’hui. Pour vous mettre en contexte, les premiers écrits retrouvés ayant pour sujet l’intelligence artificielle datent de la Protohistoire (âges de cuivre, bronze et fer). Ils étaient racontés sous forme de légendes et de mythes et décrivaient des êtres artificiels dotés d’intelligence ou de conscience et étaient réalisés par des maîtres artisans. Mais l’intelligence artificielle, comme nous l’entendons de nos jours, fût initiée par les écrits de quelques philosophes comme le « calculus ratiocinator » de Gottfried Wilhelm Leibniz. Cet écrit tente de décrire le fonctionnement de la pensée humaine comme « la manipulation mécanique de symboles », pouvant être répliqué sur une machine, mais ils n’essaieront pas de faire de prototypes pour autant. Cette idée fût concrétisée dans les années 1940 avec l’apparition de l’ordinateur programmable qui inspira les scientifiques à pousser leurs recherches et à évoquer la faisabilité d’un cerveau électronique. Alan Turing est celui qui se démarquera le plus grâce à son article « Computing Machinery and Intelligence », publié en octobre 1950, où il parcourt le problème de la différence