Introconclu
La géopolitique fait partie des sciences humaines. Elle étudie, selon une définition traditionnelle, les conséquences de la géographie sur les relations entre Etats et entre grands intérêts économiques et, inversement, celles de la politique sur la géographie, notamment en ce qui regarde la fixation des frontières et des populations.
Le nouvel ordre mondial est un concept géopolitique de l'immédiat après-guerre froide. La formule « nouvel ordre mondial » est parfois mentionnée par son acronyme NOM . L'expression désigne l'alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine unipolarité, incarnée par les États-Unis.
La chute de l’URSS en décembre 1991 et la fin de la Guerre froide qui lui est concomitante laissent une alternative :
- une domination sans partage des E-U devenus les « gendarmes du monde »
- une reprise en main des questions internationales par l’ONU
Après l’effondrement de l’URSS, le capitalisme devient le modèle à imiter. Il s’affirme à travers la création (Organisation Mondiale du Commerce) ou le renforcement (Fonds Monétaire International) d’organismes impactant le système monde.
L’UE se dote d’une monnaie unique et d’une constitution politique (Traité de Maastricht en 1993) pour pouvoir peser sur les équilibres internationaux. La Chine et l’Inde, qui représentent 40 % de la population mondiale, sont en forte croissance économique.
L’ONU, après la chute de l’URSS, est –elle enfin libre d’assurer et de garantir le respect des droits de l’Homme et la paix dans le monde ?
Les conflits internationaux de l’après guerre froide sont nombreux : l’intervention d’une coalition internationale pendant la 1ère guerre du Golfe (1991) et la guerre en Yougoslavie (accords de Dayton en 1995) sous l’égide de l’ONU ne sont pas moins dictées par les Etats-Unis. Développement durable et réchauffement climatique (Accords de Kyoto en 1997) semblent constituer les principaux dossiers sur lesquels l’initiative de