Intraprenariat
Même si beaucoup de gens ont des idées, peu aboutissent. L’intrapreneuriat propose des outils pour concrétiser les opportunités internes.
Parmi les comportements professionnels, il en est un qui prend de plus en plus d’importance: l’intrapreneuriat ou démarche entrepreneuriale innovante des employés au sein d’une structure existante. L’employé lance un projet doté d’un plus pour sa société qui va dynamiser sa carrière. Concrètement, il crée un nouveau produit ou service au sein de son entreprise. Cette dernière joue alors le rôle d’incubateur qui contribue au succès final de l’innovation, technologique ou non. Dans ce cas, il peut s’agir d’amélioration dans la relation clientèle, dans la collaboration interne, ou dans le marketing. Une amélioration créatrice de valeur ajoutée.
Pour fonctionner, l’intrapreneuriat repose sur quatre piliers selon le consultant spécialisé, Raphäel Cohen. Tout d’abord, la direction doit soutenir fortement la démarche. L’attitude des dirigeants est vitale pour la survie d’une opportunité. Elle doit aussi créer des conditions cadres encourageant les initiatives personnelles. Concernant les concepteurs du projet, ils doivent conserver un pouvoir de décision ainsi qu’une grande autonomie. Des formations adéquates pour fournir les outils de management et gestion de projet ainsi qu’un décloisonnement des services à l’interne pour favoriser les synergies dans des projets transversaux complètent l’environnement idéal pour un intrapreneuriat réussi.
"En Suisse les managers ne jouent pas assez le jeu. Par rapport aux Etats unis, ils manquent de réceptivité. L’obstacle principal à l’éclosion de l’intrapreneuriat est donc du côté des dirigeants, qui résistent aux changements", explique Raphäel Cohen, aussi directeur du "diplôme en Entrepreneurship: business development " à HEC Genève pionnière en la matière depuis 7 ans. Portant aussi bien sur l’entrepreneurship que