Intervention humanitaire
L’intervention humanitaire Introduction
L’intervention humanitaire et son ambigüité suscite de plus en plus les débats. Car aujourd’hui et ce depuis la fin de la seconde guerre mondiale les interventions se sont multipliées. L’intervention humanitaire est fondée sur une conception voulant que les États ont le « droit d’ingérence », voire le devoir d’intervenir pour protéger une population victime de violations sérieuses des droits de l’homme. L’intervention humanitaire peut être définie aussi comme l’utilisation de la force par un État ou un groupe d’États pour prévenir ou mettre fin à des violations graves et systématiques des droits fondamentaux par un gouvernement contre sa population et ce, sans la permission de l’État concerné. Les principales caractéristiques en sont : la force armée comme moyen, la sauvegarde et la protection des droits fondamentaux de l’homme pour objectifs, et l’intrusion dans la sphère de souveraineté d’un autre Etat sans son consentement. Alors cette intervention dite humanitaire soulève un problème, celui de la légitimité. En effet doit-on soutenir qu’une intervention de ce type et éthique et légitime ou non ? І/ une intervention humanitaire légitime Effectivement plusieurs philosophes ou théorie s’accorde sur le fait que l’intervention humanitaire doit exister.
C’est le cas de John Rawls qui affirme selon le principe d’assistance que Les peuples ont le devoir d’assister ces peuples qui, pour des raisons diverses (catastrophes naturelles, guerres, occupations par d’autres peuples etc.), sont privés de ressources élémentaires. Un devoir d’assister les autres peuples vivant dans des conditions défavorables qui les empêchent de jouir d’un régime politique et social juste ou décent.
Sandoz, lui, affirme que « L’interdépendance de plus en plus marquée entre les Etats, le développement des droits de l’homme et l’émergence du principe de solidarité permettent de constater que les Etats ne jouissent plus