Internet au travail
TBSA
Objet d'étude : Internet au travail
INTERNET AU TRAVAIL
Alors que le manque de productivité des travailleurs français est avancé par certains potentiels investisseurs étrangers, on remarque que tous secteurs confondus, en 2012, les salariés ayant accès à internet au travail passent en moyenne 97 minutes par jour à surfer à titre professionnel et personnel (soit 8 minutes de plus qu'en 2011), dont plus de la moitié à titre personnel.Dans le même temps, le nombre de salariés en partie en télétravail a nettement progressé pour atteindre pratiquement 17%.
Deux tendances qui engendrent des changements dans les comportements des salariés et des employeurs. Désormais, ce seul motif peut suffire à licencier quelqu'un . Voici 5 conseils simples pour surfer sans risque.
1. Connaître les règles du jeuDe nombreuses entreprises ont adopté des chartes d'utilisation des outils informatiques. Un texte qui accompagne le règlement intérieur mais que le salarié ne consulte pas toujours. " Il est utile de prendre vingt minutes pour s'informer des règles en vigueur et cerner la politique maison dans le domaine des nouvelles technologies " commente Emmanuel Walle. L'avocat n'hésite pas à rappeler qu'il n'existe pas de droit à Internet pour les salariés et que certaines entreprises peuvent parfaitement interdire toute connexion. " En cas de litige et de recours devant la justice, cette position est quand même de plus en plus difficile à tenir car jugée disproportionnée dans une société de l'information et de la communication. L'arrêt Nikon du 2 octobre 2001 permet néanmoins un droit à une vie privée " résiduelle " lui permettant notamment de consulter sa messagerie personnelle. Mais toujours à des fins exceptionnelles. Le salarié a donc le droit d'envoyer des mails non professionnels depuis son poste de travail mais il ne doit pas en abuser. Un peu comme pour la pause café ou cigarette, tout est une question de dosage.
2. Ne pas oublier que