inquiétante étrangeté
Ce texte explique le très célèbre concept freudien de l’inquiétante étrangeté. L’inquiétante étrangeté est traduite par le sentiment d’un malaise ou d’une peur plus au moins cohérente par rapport à une réalité présente au quotidien. Le premier exemple qui nous est donné pour illustrer le sujet est comment on peut soudainement se douter qu’une chose animé soit inanimé et vice-versa. Dans le cas des œuvres littéraires, le narrateur d’un texte peut nous faire ressentir dès le début une sorte d’incertitude par rapport à s’il veut nous introduire dans la vie réelle ou la vie irréelle. Par exemple, il nous montrera les phobies infantiles et les tensions éternelles qui se trouvent en nous. Cette analyse de la terreur se base surtout sur comment quelque chose de si intime peut paraître effrayant. C’est les choses connues qui parfois émanent la frayeur. C’est d’abord ce qui concerne la famille, l’enfance et la maison qui peut en devenir le sujet. Les auteurs qui emploient ce style, nous dévoilent les idées sur lesquelles sont basées le livre et ceci n’a pas comme but de nous éclaircir, mais de nous déconcerter encore plus. Dans certains cas, il peut créer un monde moins fantastique que les contes de fées, mais quand même irréel en avouant que certains éléments ne sont surnaturels. Il peut incorporer, par exemple, des démons et des esprits. En faisant cela, l’auteur sait que ces éléments auront un effet étrangement inquiétant sur le lecteur. Ce genre d’inquiétante étrangeté émane des complexes permanents au fond de nous et elle est résistante. Elle a la capacité de rester dans la fiction et de nous inspirer les mêmes sentiments que dans la vie réelle. C’est surtout la solitude, les phobies et l’angoisse, qui, entre autres, sont en nous depuis la tendre enfance, et sont les fondations de l’inquiétante étrangeté présente tout au long de la vie.