Le Projet de loi de Finances (PLF) 1024 vient consacrer le processus d’édification des institutions constitutionnelles et d’accélération des réformes structurelles. Les actions souscrites dans ce Projet visent, également, la stimulation d’une croissance économique durable, le soutien à l’investissement et aux entreprises et à la promotion de l’emploi, le renforcement des mécanismes de cohésion et de solidarité sociale et spatiale, la stabilisation des avoirs extérieurs et la nécessaire maîtrise du déficit budgétaire.
L'élaboration du PLF 2014 coïncide avec un redressement graduel de la croissance économique mondiale. En outre, malgré le redressement des indicateurs avancés composites, des incertitudes continuent à se manifester quant à une réelle reprise de l’activité et de l’emploi en 1024.
Au niveau national, le PLF 2014 s’inscrit dans une logique de réformes profondes, à l’instar de celles qui ont permis l’émergence de certains secteurs porteurs tels que l’automobile, l’aéronautique et l’offshoring, afin de pallier aux dysfonctionnements qui entravent notre tissu productif voire consolider les acquis de notre économie en termes de diversification et de résilience.
Cette logique de réformes impose, également, la stabilité de la situation macro-économique, notamment, au niveau des équilibres des finances publiques et de la balance des paiements, afin d’assurer une croissance durable et de mobiliser le financement requis pour soutenir la dynamique de l’investissement et de l’emploi. Toutefois, les transformations qui se profilent au niveau international pourraient constituer des défis pour les équilibres économiques, financiers et sociaux mais pourraient, également, offrir de nouvelles opportunités pour un meilleur repositionnement de l’économie nationale dans la nouvelle reconfiguration des systèmes productifs mondiaux, moyennant un effort de diversification et de modernisation de sa base productive.
Au niveau social, des défis persistants devraient être