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Depuis le 6e siècle la Nativité de Marie fut fêtée aussi à Byzance. La date du 8 septembre pourrait dériver du jour de la dédicace de cette église primitive, sans exclure que la mémoire de la naissance de Marie, aurore du temps du salut, ait été située au début du mois de septembre, le mois qui ouvre l'Année liturgique byzantine. En Occident, la fête du 8 septembre fut accueillie par l'Église de Rome au cours du 7e siècle, c'est l'une des quatre fêtes mariales de provenance orientale (2 février, 25 mars, 15 août, 8 septembre).
Le pape Sergie I l'enrichit de la procession qui se terminait avec l'eucharistie dans la basilique de Sainte Marie Majeure. Répandue avec la liturgie romaine dans toute l'Europe, le 8 septembre devint une fête intensément vécue. Les textes liturgiques guident la foi, non sans un profond émerveillement. De manière sobre mais sûre, ces textes orientent vers l’expérience de tout ce qui vient de Dieu. Marie, en grec Μαριαμ, Mariam, de l’hébreu Myriam מרים, fille juive de Judée est la mère de Jésus de Nazareth. Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place spéciale à Marie, qu'elles appellent Vierge Marie et qui est l'objet d'une dévotion particulière.
De nombreuses interprétations sur l'étymologie de ce nom ont été données, mais à ce jour aucune ne s'est imposée. La racine égyptienne m.r.y (= aimer) semble pourtant crédible.
Une autre très courante également est : « noble, élevée ». En revanche, il convient de tenir pour purement poétique l'explication par l'hébreu mar yam (« goutte de la mer »), latinisé en stilla maris, lui-même devenu Stella maris (« Étoile de la mer »). Il apparaît quelquefois l'explication par la racine hébraïque marah,