Inflation
La politique monétaire et les sciences économiques : quelles relations ?
La politique monétaire est avant tout « un art en évolution »
• Jusqu’en 1970 : ancrage monétaire dans un contexte de change fixe, contrôle direct du crédit • Années 1970 :développement du ciblage monétaire • Années 1980 et 1990 : dérèglementation, indépendance des BC, open market, pour atteindre directement l’objectif final de stabilité des prix • Années 2000 : politiques non conventionnelles déployées face à la crise
« Elle doit fréquemment faire face à des situations nouvelles, mal anticipées et mal comprises ; chacun d’elles doit alors être analysée rapidement pour prendre des décisions qui ne sont pas fondées sur les conclusions de la recherche mais plutôt sur une intuition alimentée par une solide expérience ». O. Blanchard
L’économie de la politique monétaire • Pour les keynesiens : une composante efficace du policy mix pour réaliser un fine tuning macroéconomique : Paul Samuelson • Pour les monétaristes, l’inflation est un phénomène monétaire mais le réglage fin est illusoire :Milton Friedman • Pour les nouveaux classiques, la politique monétaire ne fonctionne pas si elle est routinière : Robert Lucas • Pour les économistes des cycles rééls, les chocs monétaires n’expliquent guère la conjoncture : Edward Prescott • Pour les nouveaux keynesiens, la politique monétaire produit des effets si elle suit des régles claires : Clarida, Gali et Gertler
« La politique monétaire peut prétendre être proche de la science si elle peut être conduite en utilisant des règles simples et robustes. Ces règles peuvent être formelles ou informelles. Elles peuvent ne pas être parfaites mais elles doivent être robustes, c’est-à-dire donner de bons résultats, particulièrement quand les choses vont mal ». O. Blanchard,
I-L’objectif de la politique monétaire : la stabilité des prix
« L’objectif principal du SEBC