Indications de la ventilation mecanique
Pr Faroudy IFCS – Avril 2007
Défaillance extra respiratoire : Neurologique : troubles de conscience sévères (score de Glasgow < 9) Hémodynamique : états de choc Métaboliques : acidoses sévères… Défaillance respiratoire : résultant soit défaillance du poumon (la conséquence sera une insuffisance de l’oxygénation du sang) défaillance de la pompe respiratoire (dont le résultat sera une élimination insuffisante du CO2).
Il est évident que le traitement de l’hypoxémie ne peut se limiter seulement au support ventilatoire. Il convient d’y associer un traitement étiologique et symptomatique (remplissage, sédation…)
DEFAILLANCE DE LA POMPE RESPIRATOIRE
Atteinte du système nerveux central (SNC) : traumatisme crânien, intoxication, sédation excessive. Atteinte des nerfs moteurs : traumatisme de la moelle épinière, poliomyélite, polyradiculoné-vrites (syndrome de GuillainBarré), sclérose latérale amyotrophique. Anomalie de la fonction neuromusculaire : myasthénie, curarisation) Anomalie des mouvements de la paroi thoracique : cyphoscoliose, péritonite, hémothorax ou chirurgie thoracoabdominale) Fatigue des muscles respiratoires : principalement le diaphragme, soit par augmentation de la demande en énergie soit par diminution des réserves en oxygène
FATIGUE RESPIRATOIRE
AUGMENTATION DE LA DEMANDE EN ÉNERGIE
Au repos, la V02 respiratoire = 2 à 5 % de la V02 totale. En pathologie, la V02 respiratoire augmente (20 à 25 % de la VO2 totale). (augmentation du travail, recrutement des muscles accessoires). Proportion plus importante de l'oxygène est utilisée par les muscles respiratoires : risque pour les tissus vitaux. Dans les défaillances cardiorespiratoires sévères, la pompe respiratoire peut devenir tellement inefficace que tout l'oxygène supplémentaire obtenu d'une augmentation de la ventilation est totalement consommé par le travail des muscles respiratoires
FATIGUE RESPIRATOIRE
DIMINUTION DE LA RÉSERVE EN OXYGÈNE