Inconscient
Transition :
.permet l’unité ou conscience de soi. Grâce à la phénoménologie, on a constaté que la conscience était un éclatement vers le monde, une ouverture donatrice de sens.
Mais justement un paradoxe se révèle : si la conscience est une visée vers autre chose qu’elle-même, elle st donc toujours en inadéquation avec l’image qu’elle a d’elle-même. Dans cette perspective, elle ne peut plus être pensée comme le modèle de toute vérité, comme une pure transparence à soi, en somme comme une adéquation entre le sujet et l’objet.
Cela nous pose alors la question : suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
On a vu dans un premier temps que la conscience (chez Descartes ou Sartre pouvait se définir comme adéquate, claire distincte et source de vérité et donc de connaissance). Mais cette thèse ne peut satisfaire pleinement car des zones d’ombres subsistent. Ce flou remarquable témoigne des limites de la conscience comme connaissance, de ses facultés prétendument infinies. En somme la conscience n’est-elle pas par ailleurs productrice d’illusions ? Tout ce que nous révèle notre conscience est-il vrai ? I- Les illusions de la conscience :
Si la conscience st visée, projet, elle se définit comme néantisation. Elle peut être considérée comme une néantisation. Le désir qui anime le projet peut dessiner un parcours dont la signification peut m’échapper et que la conscience échoue à ressaisir totalement. A l’instar d’une perspective cartésienne, l’homme pour une part reste obscur à lui-même. Retournant conte elle l’arme par laquelle la conscience croyait pouvoir s’assurer d’elle-même des philosophes comme Marx, Nietzsche et Freud ont semé le doute à propose de l’essence même de la conscience. Plutôt que d’y voir l’instance de vérité par excellence, ces derniers la considèrent comme une profonde source d’illusions dont la plus tenace est celle d’une liberté ou d’une autonomie du sujet dont la conscience prétend témoigner
Malgré les apparences, la