incivilté
Développée au début des années 1980, cette théorie est fondée sur une image très parlante : si on laisse une vitre brisée dans un quartier, sans réagir, (recherche de l’auteur de la dégradation, réparation de ladite vitre...), très rapidement, les actes d’incivilité se multiplient. Les règles les plus élémentaires de la vie en commun semblent alors pouvoir être ignorées sans conséquence pour ceux qui les bafouent. Cette "vitre brisée" est donc le préalable à un délabrement du quartier concerné et à une montée de la délinquance.
La politique de lutte contre la criminalité de la ville de New York
Parfois caractérisée comme étant une politique de "tolérance zéro", cette politique s’appuyait sur la théorie de la "vitre brisée". Au début des années 1990, le métro new-yorkais connaissait un taux exponentiel de délinquance. La décision a été prise de sanctionner tous les manquements aux règles applicables dans l’enceinte du métro (pieds sur les sièges, non-acquittement du prix du billet, ivresse...). En quelques années, le taux de criminalité a fortement baissé, y compris pour les infractions les plus graves (violences, crimes, viols...), et le taux d’élucidation des crimes a été fortement amélioré. Cette nouvelle politique a ensuite été généralisée à l’ensemble de la ville avec des résultats comparables. Néanmoins, des critiques ont été émises, car cette politique semble stigmatiser les minorités raciales, dont certains membres ont fait l’objet de graves violations de leurs droits fondamentaux.La politique de lutte contre la criminalité de la ville de New York
Parfois caractérisée comme étant une politique de "tolérance zéro", cette politique s’appuyait sur la théorie de la "vitre brisée". Au début des années 1990, le métro new-yorkais connaissait un taux exponentiel de délinquance. La décision a été prise de sanctionner tous les manquements aux règles applicables dans l’enceinte du métro (pieds sur les sièges, non-acquittement