volition
« Cette puissance que notre esprit a de disposer ainsi de la présence ou de l'absence d'une idée particulière, ou de préférer le mouvement de quelque partie du corps au repos de cette même partie, ou de faire le contraire, c'est ce que nous appelons Volonté. Et l'usage actuel que nous faisons de cette puissance, en produisant ou en cessant de produire telle ou telle action, c'est ce qu'on nomme Volition. »
Locke définit la volition comme :
« un acte de l'esprit exerçant avec connaissance l'empire qu'il suppose avoir sur quelque partie de l'homme, pour l'application à quelque action particulière ou pour l'en détourner. »
Charles Sanders Peirce en a quant à lui fait état dans les Collected Papers (1.386) :
« Cet acte qu'est la volition est l'aboutissement d'un processus d'origine psychologique et dont le dernier instant est d'ordre musculaire. Il s'agit en fait d'une chaîne de commandes passées aux cellules nerveuses par le cerveau, transmises ensuite aux cellules musculaires sous forme de décharge. »Patrick BENAZET
Ce qui est volitif est relatif à la volonté, la volition est un acte par lequel la volonté se détermine à quelque chose. Telle est la définition lexicale de la volition. Charles Sanders Peirce a abordé ce processus en introduisant une distanciation entre volonté et volition.
Cet acte qu'est la volition est l'aboutissement d'un processus d'origine psychologique et dont le dernier instant est d'ordre musculaire. Il s'agit en fait d'une chaîne de commandes passées aux cellules nerveuses par le cerveau, transmises ensuite aux cellules musculaires sous forme de décharge (1.386).
Ainsi, si ma main serre fortement la corde que je tiens, au bout de laquelle est suspendu un paquet fragile, c'est parce que j'ai jugé qu'il y avait un risque de glissement et en conséquence j'ai serré la corde pour l'empêcher de glisser. Le