Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d’amour mensongère qu’il s’apprête à faire à un autre. il en juge , au fur et à mesure, la qualité et en prévoit les effets. vous n’oublirez pas de
Devoir Maison de Français :
Ecrit d’invention
Consigne : Imaginez un monologue dans lequel un personnage prépare la déclaration d’amour mensongère qu’il s’apprête à faire à un autre.
Il en juge , au fur et à mesure, la qualité et en prévoit les effets. Vous n’oublirez pas de donner au fil du texte, les indications de mise en scène, que vous jugerez nécéssaire.
« Ma chère enfant ». Non, ce n'est pas crédible, je ne suis pas son père ! Je n'ai que quatre ans de plus qu'elle. « Ecoutez Lucile, écoutez-moi seulement quelques instants. Après, vous pourrez choisir de m'entendre de nouveau... ou, de ne plus jamais me revoir ». Ce n'est pas mal ce petit côté mélodramatique ! Les femmes adorent ! Avant de penser à cela, n'oublions pas de trouver la manière la plus adroite de me déclarer. Elle doit me croire, et d'ailleurs, elle est si fière qu'elle ne pourra que me croire ! « Je dois vous avouer la vérité, et je préfère être franc tout de suite ». « Que voulez-vous me dire » me demandera ma coquette, certaine déjà d'entendre ma déclaration d'amour - la rusée ! « Je pense que vous ne vous doutez de rien mais sachez que je vous aime. Oui, je vous aime ». Je ne sais pas s'il est bon de me répéter mais cela fait plus pathétique, l'homme amoureux a besoin de se répéter ! Ensuite, il faut absolument que je la touche vraiment. Ma déclaration ne doit pas être celle d'un amoureux d'un jour, non. Je dois lui faire sentir que mon amour est chaste (que ne doit-on pas inventer !), pur et qu'il dure depuis des années (si elle savait que c'est sa dot qui m'intéresse... !). « Je vous connais depuis des années maintenant, vous n'étiez qu'une enfant lorsque je vous vis la première fois. Au fil des années, mon amour pour vous à grandit et mûrit, et maintenant est dévoilé ! » Oui, pas mal… Je dois aller quand bien même beaucoup plus loin. « ...sans me sentir