Imagination et réalité
S’il apparaît alors qu’il faudrait tenir dans les limites et vivre avec sagesse, nous pourrions alors faire fi de l’imagination. Cependant en réalité, l’imagination recèle peut-être également une sagesse.
- elle rend la pitié possible par le fait même qu’elle est visée d’irréalité. C'est-à-dire que l’on peut se mettre à la place d’autrui et tenter d’imaginer sa souffrance.
- Elle permet de persuader. Tel les politiciens qui font miroiter de belles images, l’imagination en faisant surgir des formes séduisantes, menaçantes, odieuses ou aimables, fait appelle aux passions et permet de persuader autrui.
- L’objet imaginaire, n’étant pas déterminé dans notre monde, est absolu. De fait il reste absent, sauvé des scories de la médiocrité. La lassitude grâce à l’imagination est évitée. Et même on dira que l’imagination enchante tellement l’abscence qu’elle conduit au désenchantement de la présence. L’imagination nous permet d’échapper à la pesanteur des étants, de la détérmination. Elle nous donne commerce avec le non-être, seul objet digne de notre conscience.
- Elle permet des moment à l’état pur, ie une expérience métaphysique où s’efface le déchirement et la césure entre l’imagination et l’existence.
- L’imagination active en l’homme la perfectibilité. Cette dernière suppose en effet la visée d’irréalité dont est capable