Idée de la révolte
Dans son discours sur la misère, Victor Hugo poète et politicien engagé du 19ème siècle, fait un état des lieux alarmant sur la misère en France devant l’ Assemblée Législative.
Comment tente-il de convaincre son auditoire ?
Nous verrons dans un premier temps le discours engagé, puis le constat alarmant et pour finir que son discours est au service de l’action.
I. Un discours argumentatif engagé
A. marques d’oralités au service de l’argumentation
Jeu des pronoms je/vous apostrophe « messieurs »
Les didascalies montrent l’impacte des arguments sur les députés.
Les expressions « eh bien » à il s’agit bien d’un discours
Les marques d’oralités sont aussi au service de la défense de la thèse.
B. une thèse défendue
Lutte contre la misère : le champ lexical de la souffrance le montre.
C. Victor Hugo fait le discours contre les députés
L’anaphore : « vous n’avez rien fait » montre l’inaction des députés, il les accuse pour les faire culpabiliser à il attend une réaction de leur part.
II. Il fait un constat alarmant et montre son indignation.
A. Il décrit la misère comme intolérable
Le discours se sépare en 2 mouvements. Les 3 premiers para constituent l’accusation des députés et le constat de la misère.
Dans le 2ème mouv : Victor Hugo veut faire réagir l’auditoire,
par les remarques sur l’état de la France ligne 4 l’antithèse « crimes envers Dieu » ligne 5-6 montre l’insistance d’Hugo.
B. il montre son indignation par l’opposition entre les députés et le peuple
les députés sont inactifs et le peuple subit. il insiste sur la souffrance du peuple avec l’anaphore « tant que ». le peuple est « malheureux ».
C. il est indigné par le non respect de la fonction politique
les points d’exclamation et les périodes du 3ème para (19-21) montrent qu’il critique le laxisme des députés.