Discours sur la misère, Victor Hugo (1849)
Introduction
Des politiciens, il y en a eu, des comme Victor Hugo, très peu. En 1849, un an après les révolutions de février 1848 alors que la république à été proclamée Hugo va tenir un discours très fort.
C’est pourquoi est-il surement intéressant de se demander à quoi tient la force de ce discours ?
Il en viendra dans une première partie d’étudier la situation d’énonciation avant de mettre en lumière le registre polémique. Enfin, il sera abordé le caractère épique du discours.
I – La situation d’énonciation
A) Un discours oratoire
Victor Hugo est partie prenante dans le discours  présence des premières personnes du singulier et du pluriel « je » X10
Il communique aisément avec le public  « vous » X10
Cela amène donc un dialogue entre l’orateur et l’auditoire. Il pousse à la fusion, à l’unanimité lorsqu’il dit « cette assemblée n’eut qu’une seule âme »
Le discours est ferme  « Vous n’avez rien, j’insiste sur ce point » ; « je dis que la société » ; « je dis que de tels faits » Ce sont de affirmations, son point de vue doit être celui de toute l’assemblée.
B) Une grande éloquence
Hugo veut convaincre  utilisation de figures de style
Emphase générale du texte  verbe et adjectifs très fort « je suis pénétré » ; « c’est l’anarchie » ; « ce sont des crimes envers Dieu »
Gradation « ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime » l’adjectif est de plus en plus fort.
Anaphore « Vous n’avez rien fait » + « tant que »
Personnification « l’usure dévore nos campagnes »  entre également dans l’emphase
Toutes ces figures de style donnent de l’élan et de l’enthousiasme aux paroles de Victor Hugo
II – Polémique du discours
A) Une faute politique
Présence du champ lexical du pathétisme  « l’homme malheureux » ; « cette œuvre de destruction et de ténèbres » l’exagération amène aussi du pathétisme ainsi que toute l’emphase du texte
Enumération « toute sa force, toute sa sollicitude, toute son