Humain/inhumain
Introduction :
L’Homme est une espèce à part entière. De ce fait, il est scientifiquement, notamment grâce à la biologie, caractérisable. Il y a donc, logiquement, un genre humain. Ce concept d’humanité est ce qui s’oppose à celui d’animalité. En effet, bien que les êtres humains partagent des caractères avec des animaux (nous sommes bel et bien des mammifères), il est difficilement possible d’apparenter un homme à un quelconque rat ou encore à un dauphin. Les différences sont telles qu’elles montrent bien une différence totale de nature entre l’Homme et l’animal, et non une simple différence de degrés.
Mais, comment à l’aide d’une simple observation empirique, basée sur la simple observation de différences physiques, pourrions-nous être tout et son contraire ? En effet, un acte fait par un Homme est par définition un acte humain. Il faut donc quitter le point de vue de la logique pour pouvoir contourner cette contradiction : il parait incroyable qu’un être puisse perdre ses qualités essentielles. Le problème revêt de ce fait une nature morale. Au-delà de la capacité, c’est le droit qui est en jeu et surtout le problème de la tolérance.
Si nous supposons que l’être humain soit capable d’être contraire à sa nature nous devrons donc nous demander ce qu’est « l’inhumanité ». Ne pas avoir un comportement « humain » serait-ce nécessairement agir comme un animal ? D’ailleurs qu’est ce qu’avoir un comportement animal ? Il faudrait donc avant tout savoir comment nous pourrions définir objectivement ce qu’est l’homme ? Ce qu’est l’humanité ? Là se trouve un gros problème : pour Rousseau cette question est « la plus difficile à résoudre » à cause de la constante évolution de l’être humain.
Ainsi, par la suite nous étudierons le problème posé grâce à différentes parties. Tout d’abord nous tâcherons de nous demander si l’humanité peut être normalisée, définie. Ensuite, nous nous intéresserons à ce que pourrait être un acte qualifiable