huit clos
Dans Huis clos1 de Jean-Paul Sartre le thème du regard est mis à l'avant plan. Tout d'abord les personnages ont partiellement le droit de regard sur ce qui se passe sur la terre. Par exemple, Estelle dit : « Je les vois. Je les vois. Mais elles ne me voient pas. »2. En effet, Estelle et ainsi que les autres personnages ont un droit de regard sur le monde des vivants. Cette citation est une antithèse. Cela a pour effet de montrer à quel point ils sont détachés du monde et qu'ils ne peuvent plus interagirent avec eux. Ils peuvent seulement les voir. C'est un sentiment de solitude qui les envahit de plus en plus. Ensuite, les personnages ont pour seul miroir la réflexion d'eux-même dans les yeux des autres et ils ne peuvent pas échapper à leurs regards. Inès dit : « Je te vois, moi. Tout entière. Pose-moi des questions. Aucuns miroir ne sera plus fidèle. »3. Même si Inès prétend voir Estelle, la perception des deux femmes peut être très différente. Donc, même si les personnages ont l'opinion des autres sur leur image ils ne peuvent pas voir leur réels nature. Le jugement des autres fait en sorte que leur propre perception d'eux-même est altérée par ces opinions. Donc, au final cela mène à des conflits. Le regard des autres est la principale torture de cet enfer. Pour l'éternité, ils sont confrontés au jugements de leurs compagnons. Le seul regard sur soit qu'ils leur reste se trouve dans les pupilles des autres.