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Rire et fantaisie, pour apaiser les enfants hospitalisés
Avec les hôpiclowns de l’association Le Rire Médecin, la fantaisie, l’humour et le rêve font irruption à l’hôpital, au chevet des enfants malades. De quoi renouer avec une vie d’enfant où le rire et le jeu occupent une place naturelle et bienfaisante.

I

de l’accompagnement de soins en contribuant à adoucir de leur présence la réalisation d’un geste médical agressif.

Magiciens de la bonne humeur

© DR

l y a docteur Girafe, mais son cou n’est pas si long que ça. Et puis Brocoli, le brancardier, dont le nez est aussi rouge que sa casquette. Quant à Lulu poireaux, lui c’est surtout par ses multiples bêtises qu’il se distingue. Le point commun entre ces trois là est qu’ils font partie de la troupe des hôpiclowns de l’association Le Rire
Médecin qui, depuis 17 ans, fait pétiller les couloirs et les chambres des unités de pédiatrie avec leurs multiples facéties.
C’est Caroline Simonds, la directrice de l’association, qui est à l’origine du personnage du docteur Girafe.
En 1991, elle a l’idée originale de constituer une association rassemblant une troupe de clowns professionnels pour intervenir auprès des enfants hospitalisés. Forte de
75 hôpiclowns, professionnels du spectacle, l’association intervient aujourd’hui dans 35 services pédiatriques de 13 hôpitaux (Paris, Île-deFrance, Marseille, Tours, Orléans,
Nantes et Nancy).
Les “traitements” du docteur Girafe et de ses compères sont basés sur de douces piqûres de fou rire et du sirop de rigolade. De quoi dédramatiser un peu le milieu hospitalier et être mieux armé pour affronter les situations anxiogènes rencontrées dans les unités d’oncologie, de grands brûlés, d’urgences pédiatriques et de pédiatrie générale.

Chanson douce, envolée de bulles de savon ou quiproquo burlesque entre compères, les hôpiclowns ne manquent pas de ressources pour évader les enfants malades avec le rire.