Pour commencer, l'homme dans l'état de nature de Hobbes a comme souci principal sa propre conservation. C'est un agent indépendant, ce qui le motive à faire ce qu'il veut pour assurer sa sécurité. Le résultat est un état de nature caractérisé par l'instabilité et une concurrence féroce. Dans l'état de nature de Hobbes, chaque camp cherche à dominer l'autre. C'est la loi de la jungle. C'est donc toujours le plus fort qui domine les autres. On peut dire que « L'homme est comme un animal non civilisé …afficher plus de contenu…

Les moyens pour y parvenir sont la force, la ruse et la violence. Pour Hobbes, les gens recherchent toujours la sécurité. À l'ère de la nature, on parle de tente, du linge pour se vêtir, pour se protéger des autres tribus. Grâce à ses recherches, Hobbes a déterminé que les humains sont fondamentalement mauvais. Les gens, en général, adoptent une attitude guerrière, ils sont prêts à se battre. Ils vivent dans une atmosphère de peur constante. L'état de nature de Hobbes est un état de …afficher plus de contenu…

La loi montre aux gens ce qui est bien et ce qui est mal. Mais dans l'état de nature, il n'y a pas de lois institutionnelles, il n'y a donc ni bien ni mal selon Rousseau.En deuxièmes lieux, les réflexions des deux philosophes ont un point de départ commun : la prise de conscience du fait que pour connaitre la nature authentique de l’homme, il faut nécessairement partir par la connaissance de soi. Le débat de Hobbes contre Rousseau ne peut être tranché, car ils se distinguent tous deux dans leur conception de l’état de nature. Premièrement, ce qui différencie fondamentalement Hobbes et Rousseau est la question de la pitié. Pour Hobbes, l’état de nature est un état de guerre